— - LA POSTE : UN CHANGEMENT DE STATUT QUI FAIT GRINCER DES DENTS.
Le Conseil des ministres a examiné hier le projet de transformation de La Poste en société anonyme à capitaux publics début 2010, alors que les protestations des syndicats et de l’opposition restent vives.
+ La ministre de l’Economie Christine Lagarde s’est voulue rassurante : le gouvernement n’est pas en train de liquider La Poste, a-t-elle souligné. "Il veut garantir à 100% la poursuite (de son) caractère public", a renchéri son collègue de l’Industrie Christian Estrosi.
+ Ces déclarations n’ont pas suffi à apaiser les syndicats, qui multiplient les manifestations depuis un an car ils craignent une privatisation. "Ce projet est une faute en soi", a martelé FO dans un communiqué, tandis que la CGT a appelé à un référendum constitutionnel et à une journée de manifestations en septembre.
+ Le Comité national contre la privatisation de La Poste, regroupant partis, associations et syndicats, en a profité pour lancer sa campagne pour une consultation nationale le 3 octobre, invitant les Français à donner leur avis.
+ L’opposition a réitéré son refus d’un nouveau statut : le "maintien d’un haut niveau de service public" est "à nos yeux remis en cause" par cette réforme, a déclaré le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon.
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— - REDECOUPAGE ELECTORAL : UN PROJET TRES CRITIQUE.
Le redécoupage de la carte électorale, le premier depuis 1986, a été présenté mercredi en Conseil des ministres, s’attirant les foudres de l’opposition socialiste, résolue à le combattre.
+ Ce projet, préparé par le secrétaire d’Etat Alain Marleix, vise à rééquilibrer démographiquement les 577 circonscriptions dessinées par Charles Pasqua. 67 départements sont touchés. 33 circonscriptions sont supprimées et autant créées, dont 11 pour les Français de l’étranger.
+ Le PS est parti illico en guerre : le président de groupe à l’Assemblée Jean-Marc Ayrault estime que "l’UMP a inventé la démocratie à handicap". Aurélie Filippetti, dont la circonscription de Moselle fait partie des 33 supprimées, assure même que la réforme supprime "la possibilité d’alternance".
+ Sur les 33 circonscriptions supprimées, il y en aurait 23 de gauche et 10 de droite, et sur les 33 créées, il y en aurait 9 de gauche et 24 de droite, affirment les experts PS. L’écart actuel entre gauche et droite serait donc augmenté de 30 sièges en faveur de l’UMP, concluent-ils.
+ "Le PS raconte de gros mensonges", rétorque M. Marleix. Les autres partis ne sont d’ailleurs pas sur la même ligne, souligne-t-il. Sur les 33 circonscriptions supprimées, 18 sont détenues par un député de gauche, 15 par un de droite, mais, calcule-t-il, l’opposition tirera profit de la création de nouveaux sièges.
+ Pour le ministre de la Relance Patrick Devedjian (UMP), "les socialistes ne sont pas très bons en calcul".
+ Le PCF, les Verts et le Modem ont réclamé l’introduction de la proportionnelle dans le projet de loi.
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— - POLITIQUE : EN BONNE SANTE, SARKOZY CONCEDE QU’IL DOIT SE REPOSER.
Trois jours après un malaise qui a nécessité son hospitalisation, Nicolas Sarkozy a assuré hier que sa santé était bonne, affirmant toutefois que cet incident l’avait conduit à entrevoir ses limites après "sept ans" de suractivité.
+ "Je voulais dire aux Français que ma santé était bonne, que j’avais eu un coup de fatigue et que quand le président a un problème, il est tout à fait normal que les Français en soient informés", a-t-il dit depuis le perron de l’Elysée, à l’issue du dernier Conseil des ministres d’avant les vacances.
+ Après un malaise, le chef de l’Etat a été hospitalisé pendant moins de 24 heures au Val-de-Grâce.
+ Nicolas Sarkozy, qui s’est vu conseiller par les médecins un "repos relatif" après ce malaise survenu lors d’un jogging, a concédé : "Il faut que je me repose".
+ Comme on lui demandait si cet incident allait entraîner des changements dans ses habitudes de vie, il a répondu n’avoir jamais eu "une vie de patachon".
+ Le chef de l’Etat a prévu de partir jeudi soir ou vendredi matin dans la maison familiale de son épouse Carla Bruni-Sarkozy au Cap Nègre (Var). "On va s’y tenir tranquilles, si l’actualité veut bien nous laisser tranquilles", a conclu le chef de l’Etat.
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— - ESPAGNE : 64 BLESSES DANS UN ATTENTAT ATTRIBUE A L’ETA.
Soixante-quatre personnes ont été légèrement blessées au cours de la nuit de mardi à mercredi dans un attentat à la voiture piégée contre une caserne de la garde civile à Burgos, attribué par le gouvernement espagnol à l’organisation indépendantiste basque ETA.
+ La France, qui sert de base arrière aux commandos et chefs de l’ETA et qui les pourchasse activement, a assuré les autorités espagnoles de "sa pleine solidarité", face "à cet acte lâche et odieux".
+ La puissante explosion a fortement endommagé une partie de la caserne et creusé un important cratère au sol.
+ Les victimes, des gardes civils et des membres de leurs familles, ont subi des coupures et des contusions diverses. Toutes avaient quitté l’hôpital mercredi en début d’après-midi.
+ L’ETA, responsable de la mort de 826 personnes en 41 ans de lutte armée, avertit souvent par téléphone de l’imminence de ses attentats. Mais elle s’abstient en général de le faire quand elle s’en prend aux forces de sécurité qu’elle considère comme des objectifs militaires.
+ Le quotidien El Mundo avait assuré dimanche que les forces de sécurité espagnoles étaient en alerte, après avoir été informées par la France que l’ETA voulait faire passer en Espagne trois fourgonnettes bourrées d’explosifs.
+ Le ministre de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, qui s’est rendu sur les lieux, a jugé "probable" que la fourgonnette totalement détruite à Burgos "ait pu venir de France". Selon les médias, elle aurait transporté une charge d’environ 200 kg d’explosifs.
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— - IRAK : BARZANI REELU PRESIDENT DU KURDISTAN.
Le président de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a été largement réélu à son poste et les deux grands partis historiques, le PDK et l’UPK, ont obtenu la majorité absolue au Parlement régional.
+ M. Barzani, qui était élu pour la première fois au suffrage universel, a obtenu 69,57% des voix, selon les résultats officiels annoncés hier par la commission électorale.
+ La liste "Kurdistania" du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) a remporté la majorité absolue au Parlement en raflant 57%.
+ La liste de dissidents Goran (Changement en kurde) de Moustapha Noucherwan est quant à elle devenue la première force d’opposition au Parlement en obtenant 23,57% des voix.
+ Une autre liste d’opposition, la liste "Services et réformes", composée de deux partis islamistes et deux partis de gauche et d’extrême gauche, a quant à elle obtenu 12,8% des suffrages.
+ Noucherwan Moustapha avait accusé lundi les partisans de Massoud Barzani de s’être livrés à des fraudes massives pour truquer les élections législatives.
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— - IRAN : UNE VINGTAINE D’"EMEUTIERS" VONT ETRE JUGES.
L’Iran va juger à partir de samedi une vingtaine d’"émeutiers" arrêtés lors des manifestations contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.
+ Selon l’agence officielle Irna, les "émeutiers" sont accusés d’avoir "perturbé l’ordre et la sécurité" et "d’avoir des liens avec les hypocrites", l’appellation officielle des Moudjahidine du Peuple, principal mouvement d’opposition en exil. Ils sont également accusés "de port d’armes à feu et de grenades, d’attaques contre les forces de l’ordre et les miliciens islamistes et d’envoi d’images (des manifestations) aux médias ennemis".
+ Plusieurs centaines de personnes avaient été arrêtées lors des manifestations de protestation contre la réélection du président Ahmadinejad le 12 juin et quelque 200 personnes sont toujours détenues, selon un député.
+ Le procureur général, Ghorbanali Dori-Najafabadi, a indiqué hier qu’une grande partie d’entre elles seraient libérés d’ici vendredi, alors que les autorités ont déjà libéré mardi 140 prisonniers.
+ Le Grand ayatollah dissident Hossein Ali Montazeri a lui critiqué les dirigeants iraniens pour la mort de manifestants en prison. "Ceux qui sont en prison sont forcés de faire des aveux sous la torture et chaque jour un corps est remis à sa famille", a-t-il indiqué.
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— - INCENDIE/PLOUGONVELIN : UNE PERSONNE EN GARDE A VUE.
Une personne de l’entourage du retraité retrouvé tué à l’arme blanche dans sa maison incendiée vendredi dernier à Plougonvelin (Finistère) a été placée en garde à vue hier.
+ Le parquet avait annoncé mardi l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour "homicide volontaire et destruction par incendie".
+ Vendredi, vers 05H00, une de ses voisines avait appelé les pompiers pour signaler une odeur de brûlé provenant d’un pavillon voisin. Mais l’opérateur de permanence au Codis, jugeant ses réponses trop imprécises, n’avait pas engagé de moyens. A 09H00, un second appel signalait que le pavillon était en flammes, déclenchant une intervention des secours.
+ Les pompiers ont évoqué une "erreur d’appréciation" pour justifier cette intervention quatre heures après le premier appel.
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— - BAYONNE : CINQ JOURS DE FETES.
Le coup d’envoi des fameuses fêtes de Bayonne a été donné hier soir devant l’Hôtel de Ville de Bayonne en présence d’une foule compacte de "festayres".
+ Les festivités, qui se déroulent chaque été sur cinq jours dans un foisonnement d’animations culturelles et musicales, se distinguent par le code vestimentaire respecté par la quasi-totalité des participants : vêtements blancs, ceinture et foulard rouges. Un million de personnes est attendu d’ici dimanche.
+ Des dizaines de milliers de personnes, venues de toutes les régions de France mais aussi de toute l’Europe - et notamment d’Espagne - étaient présentes dès hier soir pour recevoir les clefs de la ville lancées, du haut du balcon de l’Hôtel de ville, par l’humoriste Laurent Gerra.
+ La municipalité de Bayonne a renouvelé les mesures préventives et une importante campagne de communication destinée à limiter les débordements et incidents qui ont terni les fêtes dans le passé, avec l’espoir d’améliorer une image souvent associée aux abus d’alcool.
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— - VOILE : DEBUT DE LA 40E SOLITAIRE DU FIGARO.
52 skippeurs entament aujourd’hui à Lorient la 40è édition de la Solitaire du Figaro, une course à la voile en quatre escales.
+ Six anciens vainqueurs sont au départ, avec Michel Desjoyeaux (Foncia), l’illustre vainqueur du Vendée Globe en début d’année, qui sera à la lutte avec Armel Le Cléac’h (Brit Air), Jérémie Beyou (Bernard Paoli), Eric Drouglazet (Luisina), Charles Caudrelier (Bostik) et Nicolas Trousselle (Crédit Mutuel de Bretagne), le tenant du titre.
+ D’autres prétendants tout aussi performants auront leur mot à dire, notamment Gildas Morvan (Cercle Vert), Erwan Tabarly (Athema) et Yann Eliès (Generali), les trois vainqueurs des quatre course du début de saison.
+ Autour d’eux figurent 15 débutants et une seule femme, la navigatrice franco-allemande Isabelle Joschke (Synergie).
+ Le prologue mardi a laissé entrevoir une nouvelle course très serrée et indécise : après plus de trois heures de course, Beyou ne s’est imposé qu’avec 29 secondes d’avance sur Fred Duthil (BBox Bouygues Telecom).
+ Pour la 40e édition, entre Lorient et Dieppe (1706 milles en quatre étapes), elle passera par la Corogne (Espagne), Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) et Dingle (Irlande).
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— - F1 : MICHAEL SCHUMACHER REMPLACE MASSA AU GRAND PRIX D’ESPAGNE.
L’Allemand Michael Schumacher, sept fois champion du monde et à la retraite depuis 2006, courra pour Ferrari à la place de Felipe Massa, arrêté après son accident en Hongrie, au Grand Prix d’Europe, disputé à Valence (Espagne) le 23 août.
+ "Michael Schumacher s’est dit disponible et dans les prochains jours, il suivra un programme spécifique de préparation au terme duquel il sera possible de confirmer sa participation au Championnat à partir du Grand Prix d’Europe", a annoncé l’écurie Ferrari sur son site internet.
+ Michael Schumacher avait pris sa retraite sportive en 2006. Il occupe un poste de conseiller technique chez Ferrari.
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LE TEMPS
TOULOUSE, 30 juil 2009 (AFP) - Ce matin, de nombreux nuages resteront encore bien présents sur le Sud-ouest, le Massif central et jusqu’au Nord-Est, mais très vite, ces nuages se disloqueront et laisseront le soleil s’imposer, selon le bulletin de Météo France diffusé mercredi après-midi.
Ce soleil restera par ailleurs dominant dans un ciel bleu sur les régions méditerranéennes et les Alpes. Mais le vent tournera au nord-ouest. La tramontane, assez forte en début de matinée, faiblira un peu en journée. En revanche, le mistral s’établira et atteindra des pointes à 70 km/h. Sur un grand quart nord-ouest du pays, c’est une matinée plus fraîche qui s’annoncera avec généralement 10 à 15 degrés malgré un soleil souvent présent.
Dans le courant de la matinée, les cumulus se développeront nombreux, notamment de la Bretagne au Nord-Pas de Calais avec un risque d’averses éparses près de la Manche et de la mer du Nord. Sous l’effet du vent d’ouest soutenu, les températures ne grimperont guère avec pas plus de 18 à 24 degrés sur ces régions.
Ailleurs, le matin, les températures matinales afficheront généralement 15 à 20 degrés, localement près de 21 à Marseille et 24 à Nice. En journée, les maximales resteront élevées près de la Méditerranée avec près de 33 à 35 degrés pour les lieux à l’abri des brises marines.
Elles seront par contre en nette baisse dans le Sud-Ouest avec 23 à 26 degrés, localement 28 en plaine toulousaine, en baisse aussi sur les Rhône-Alpes et le Massif central avec 24 à 27 degrés, localement 29 à Grenoble, et dans le Nord-Est et le Centre avec 22 à 25 degrés, localement 26 à Strasbourg./.